« La rue est le cordon ombilical qui relie l’individu à la société ». Victor Hugo.

C’est dire combien les arts de la rue impactent une politique culturelle et portent en eux une vision du monde où les mots champs social, tissu urbain, art public ont tout leur sens.

Les arts de la rue présentent cette caractéristique qui est le contact direct avec les populations. Ils permettent, avec leur diversité de langage de dépasser l’obstacle de l’intimidation sociale qui existe souvent lorsqu’il s’agit de franchir la porte d’un théâtre ou d’un lieu de culture, quel qu’il soit. Ils constituent aussi une discipline au service de l’ambition qui est la nôtre : une politique de démocratisation et de partage avec les citoyens.

L’espace public rassemble et permet de diffuser largement : parce que la rue appartient à tous, les arts de la rue agrègent et fédèrent de nouveaux publics. Dans l’espace public, en effet, nous sommes libérés de tous les codes sociaux qui peuvent s’attacher au rituel d’une représentation de théâtre, de cirque ou de danse. Nous sommes d’une certaine manière plus libres, moins conditionnés pour la réception du spectacle qui nous est proposé, nous sommes ces « spectateurs-acteurs » immergés dans un quotidien réenchantéou mis en question par une proposition artistique.

C’est pour cet ensemble de raisons que les arts de la rue ne peuvent être dissociés des questions sociales qui intéressent notre territoire, notre ville, nos quartiers, et qu’aucun des spectacles programmés n’est dû au hasard ; tous délivrent un message, poussent à la réflexion, conduisent à nous interroger sur la condition de l’Homme et de l’Humanité.

Vaste programme, que nous invitons à découvrir durant ces trois jours de liesse populaire !
Belles découvertes !