Du sol émerge une tête immense. De ses six mètres de hauteur elle paraît chanter mais au lieu de paroles, ce sont des centaines de visages qui jaillissent de sa bouche ouverte comme autant de mots dans le flot d’un récit. Ces visages suspendus témoignent de l’expérience sensorielle vécue au creux de l’argile par le public lors des « baptêmes de terre* » organisés plus tôt dans la ville. Dans ce décor de terre, de paille et d’acier, les Passeurs, mémoire vivante du géant, accueillent les spectateurs. L’Odyssée appelle à voyager dans une œuvre et dans son processus de création en quête de retrouvailles avec soi, avec l’autre, avec la matière brute.  



Partagez sur Facebook